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Le bien-être en temps de guerre


Après 2 années de pandémie et alors que nous pensions apercevoir le bout du tunnel, voici qu'un nouvel événement tout aussi fragilisant vient bouleverser nos pensées. Nous sommes beaucoup à être touchés par cette guerre, et ressentir un sentiment d'impuissance par rapport à tout ce qui se passe, être inquiet pour notre avenir. Comment ne pas l'être lorsque des bombardements se passent à 2 000 km de chez nous...


ADULTES, COMMENT FAIRE FACE


A l'ère des réseaux sociaux, sans que nous y prenions garde, nous sommes exposés en permanence à ses nouvelles anxiogènes. Cela peut générer malgré nous de l'angoisse, de la peur et des craintes. Pour contrer cela, il est important de prendre du recul, de prendre le temps d'échanger autour de cela pour se libérer, mais aussi de savoir se mettre sur pause.

Déjà commençons par de petites choses simples à mettre en pratique. Pourquoi ne pas prendre le temps de s'accorder du temps. Si cela n'est pas dans vos habitudes, commencez par 30 min, loin des écrans, des médias, et accordez vous un temps où vous vous recentrez pleinement sur vous-même. Vous pouvez lire un livre, écouter un album de musique que vous avez oublié et que vous écoutiez en boucle il y a quelques années et qui vous faisait un bien fou, aller marcher autour de chez vous en prenant le temps d'observer les éléments du décor. Peut-être que des pensées perturbatrices surgiront pendant ces moments-là, laissez les passer sans y prêter attention, à force, elles passeront leur chemin.


Prenez le temps de vous raccrocher au positif ! Prenez donc un moment et posez à l'écrit 10 choses positives qui vous rendent heureux dans votre quotidien. Pas besoin d'aller chercher compliqué, souvent les choses les plus simples sont les plus importantes. Le positif, c'est aussi se tourner vers l'avenir. Consignez également 10 projets que vous aimeriez réaliser dans l'année. Encore une fois, pas besoin de prévoir un voyage à l'autre bout du monde, cela peut-être aussi simple qu'aller visiter un ami que l'on a pas pris le temps de voir depuis un moment alors qu'il habite à 10 min de chez soi. Cela vous donnera encore de nouvelles idées pour vous accordez du temps agréable pour vous.


Essayez vous à un exercice simple de relaxation dynamique pour évacuer le trop plein d'émotions.

Si vous ne le connaissez pas, je vous présente l'exercice du pompage des épaules, que j'appelle souvent "les sacs" parce que je le trouve plus parlant ainsi. Il a pour but de vous libérer de tout ce qui pourrait vous peser, vous contrarier, vous mettre en colère.

Voici une petite fiche qui vous aidera pour réaliser cette exercice :


Vous trouverez ici une vidéo d'une de mes collègues sophrologues qui vous guidera pour réaliser cet exercice.


ET LES ENFANTS DANS TOUT ÇA ?


Du côté des enfants, il est important de ne pas minimiser l'impact de tout ce qu'il se passe sur leurs ressentis profonds. Depuis la pandémie de Covid-19, ce sont les premiers à avoir subit des perturbations à répétitions. Nous ne mesurons pas tout ce que cela a pu générer en eux, car dans cette histoire, ils ont été exemplaires d'adaptabilité. Si les enfants de maternelle semblent ne pas être les premiers impactés par de gros changements émotionnels, la situation pour les enfants de primaire jusqu'au lycée semblent pour une partie d'entre eux, bien plus préoccupantes.

Lorsque je questionnais les enfants de primaire en ateliers collectifs, aucun ne semblaient se souvenir de l'époque avant les restrictions sanitaires à l'école. Combien de fois j'ai entendu "Ah bon, mais avant il n'y avait pas de masques à l'école ?" ou un aîné dire à son petit frère de maternelle "toi aussi quand tu seras en CP tu devras porter un masque, et tu verras ce n'est pas rigolo".

Cette période semble s'être inscrite comme actée dans leurs têtes, heureusement, la levée du protocole obligeant le port du masque les ramèneras sûrement à une toute autre réalité.


Vous vous questionnez peut-être sur l'intérêt de parler avec votre enfant de la guerre. Cette question légitime n'est pas simple. Comment l'aborder ? Comment ne pas effrayer et rassurer... Tout ceci n'est déjà pas simple pour nous adulte, alors comment s'y prendre.

Il ne faut pas négliger que nos enfants sont malgré eux exposés à un flots d'informations qui peuvent être inquiétantes voire violentes. Pour autant, ils n'ont souvent pas les capacités pour comprendre clairement ce qu'il se passe, et sans explications, cela peut engendrer chez les plus petits de multiples questionnements et des angoisses. Même si vous êtes vigilants et que vous ne regardez pas la télévision ou écoutez les médias en leur présence, n'oubliez pas que ce n'est pas forcément le cas de ses copains qui pourraient en parler à l'école. En tant que parent, vous êtes la personne la plus à même de pouvoir rassurer votre enfant. Votre parole aura bien plus de valeur que celle de n'importe qui d'autre à ses yeux. Voici quelques idées pour vous aider à aborder ce sujet avec votre enfant :


Protéger sans surprotéger

Tout d'abord, rappelez vous que les enfants sont de vraies éponges. Si vous êtes inquiet, et même si vous tentez de le masquer, ils le ressentiront quoi que vous mettiez en place pour y faire face. Ne pas expliquer, c'est laisser place à leur imagination débordante. Sans en parler de manière brutale, vous pouvez déjà commencé par leur donner l'opportunité de pouvoir en discuter. En leur offrant cette possibilité, cela permettra à votre enfant de mettre ses peurs à distance. Prenez soin d'adapter votre langage à celui de votre enfant. Il ne s'agit pas de devancer les questions ou d'en susciter davantage, mais de répondre à leurs questionnements. Par exemple, vous pouvez ouvrir une conversation en leur demandant s'ils ont déjà entendu parler du sujet. Si c'est non, pas la peine d'insister, il saura que si le besoin est là, il pourra vous en reparler. Si c'est oui, à vous de jouer.


Soyez honnêtes

Toujours avec des mots qu'ils peuvent comprendre,, sur un ton apaisé et réconfortant vous allez devoir répondre à leurs interrogations. Pour les plus petits par exemple, vous pouvez leur expliquer que des personnes ne sont pas d'accords, dans 2 pays étrangers (n'hésitez pas à leur montrer une carte géographique) et que cela implique qu'elles se bagarrent. Que c'est même une très grosse bagarre qui fait de la peine à beaucoup de gens parce que tout le monde aimerait que ça s'arrête. N'hésitez pas à dire que vous aussi ça vous fait de la peine, parce que vous savez que les bagarres, ça ne mène à rien de bon. En parallèle, rassurez votre enfant, en lui disant que les adultes de plusieurs pays font tout ce qui leur est possible pour rétablir la paix. Vous pouvez leur montrer les autres pays sur une carte pour qu'ils comprennent qu'il y a du chemin entre la guerre et chez nous. Et que tout ces pays veillent à ce que la grosse bagarre n'arrive pas chez nous. N'hésitez pas aussi à leur expliquer que des habitants d'Ukraine viennent aussi dans notre pays, parce qu'ils ne veulent pas être mêlés à la bagarre. Et que c'est aussi pour ça que beaucoup de personnes organisent des collectes, car nous sommes solidaires avec eux, etc.


Pour les plus grands qui auront besoin de réponses plus concrètes, je vous propose de télécharger un dossier de Bayard Jeunesse qui explique très bien ce qui se passe et qui pourra vous servir de support pour en discuter ensemble.


Aidez-les à évacuer les tensions grâce à la sophrologie.

Vous pouvez vous essayez ensemble à un petit exercice de relaxation dynamique qui permettra à votre enfant de lâcher prise, et de se détendre. Cet exercice se nomme les moulinets (je l'appelle aussi Les Cercles pour que cela soit plus parlant pour les enfants). Voici la fiche de l'exercice :


Si vous voulez voir une vidéo de cette exercice, je vous invite à visionner celle-ci réalisée par La bulle des émotions.


ET SI CELA NE SUFFIT PAS...

... n'hésitez pas à prendre rendez-vous, pour que nous puissions travailler ensemble ou avec votre enfant, sur le lâcher-prise et la gestion des émotions.

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